Voilà, c’est dit. Et pourtant, je peins des animaux sauvages tous les jours.
Paradoxal ? Pas vraiment. Justement parce que je peins ces créatures magnifiques, je sens à quel point elles sont faites pour être libres. Mon pinceau est mon acte militant silencieux. Chaque œuvre est un hommage à leur liberté perdue, un cri pour leur dignité. Je peins ce qu’ils devraient être : sauvages, libres, majestueux.
Je conçois que les zoos maintiennent en vie des espèces qui sinon auraient disparu depuis longtemps. Et je salue le travail de nombreuses équipes qui aiment véritablement leurs pensionnaires. Mais pourquoi devons-nous en arriver là ?
Ce qui me questionne profondément, en fait, c’est notre incapacité collective à préserver les habitats naturels de ces créatures magnifiques.