Quelle légitimité ?
En bonne Française que je suis, il y a un mot clé lorsque l’on débute une activité : diplôme ! Et à dire vrai, je n’en manque pas… Sauf, précisément, dans le domaine artistique, où je suis totalement autodidacte. Pas d’école des Beaux-Arts, pas d’école graphique, même pas de cours de dessin. Rien.
La question de ma légitimité s’est donc posée pendant un moment à mes propres yeux, et elle continue à pointer son nez par moments. Il m’est arrivé de me sentir un imposteur, jusqu’à entrer dans un chemin d’acceptation de ce don qui m’est donné.
Car autant, je suis convaincue que n’importe qui, en travaillant, peut obtenir des résultats satisfaisants voire admirables sur le plan technique. Autant je pense qu’un « plus » est nécessaire pour donner vie au portrait d’un animal ou d’une personne.
C’est le propre de l’artiste, ce qui fait de lui un artiste et non un technicien. Et pour le coup, cela ne s’apprend pas dans une salle de classe, aussi réputée soit-elle.
C’est aussi, à mes yeux, ce qui garantit que l’intelligence artificielle dont on parle de plus en plus, restera toujours limitée, garantissant à une œuvre « faite main » une valeur bien supérieure à un tableau créé par un ordinateur.
Alors, diplôme ou pas, je trace ma route dans la gratitude pour ce don reçu et qui s’approfondit, découvrant des chemins par où je n’aurais jamais pensé passer. Des chemins où les cailloux sont bien présents par endroits mais qui sont surtout tellement beaux et vivants…
Et du fond du cœur… merci à vous qui appréciez mon travail !